Définition :
La césarienne est une technique chirurgicale pratiquée pour sortir un bébé du ventre de sa maman, lorsqu’un accouchement est impossible, voire dangereux, par les voies basses naturelles.
La césarienne est un « accouchement par voie haute » pratiquée sous anesthésie locorégionale (anesthésie péridurale ou rachianesthésie) ou générale.
La césarienne en Tunisie est pratiquée par un gynécologue-obstétricien.
Technique :
L’ouverture de l’abdomen se fait par une incision horizontale le plus souvent. L’ouverture de l’utérus permet d’extraire l’enfant qui est confié à la sage-femme ou au pédiatre. Les parois de l’utérus et de l’abdomen sont ensuite suturées.
Indications :
Il existe des raisons très différentes pour décider d’une césarienne: certaines sont connues à l’avance, d’autres ne se révèlent qu’en cours de travail – avec des degrés d’urgence très variables :
- Le bassin de la mère est trop étroit.
- L’enfant est trop gros pour passer normalement (macrosomie).
- L’enfant se présente dans une mauvaise position (siège, front, transverse)
- Il existe un obstacle à la sortie de l’enfant (un fibrome, le cordon ombilical, un placenta recouvrant ou prævia).
- La maman peut souffrir d’un herpès génital
La césarienne peut être indiqué de la nécessité d’interrompre la grossesse avant terme pour la santé de l’enfant ou de la mère en cas de :
- Maladie de l’enfant (diabète, retard de croissance)
- Hémorragie maternelle
- Grossesse multiple
- Maladie de la mère comme un diabète, une tension artérielle élevée (toxémie gravidique), une maladie cardiaque par exemple qui contre-indique un accouchement normal.
Enfin, parfois la césarienne est pratiquée lorsque l’équipe médicale ressent une nécessité de terminer l’accouchement si :
- La mère est trop fatiguée
- Le col ne se dilate plus
- La tête de l’enfant ne s’engage pas dans le bassin
- Une souffrance fœtale, est détectée grâce au monitoring
Risques et inconvénients :
La césarienne en Tunisie est une intervention chirurgicale courante dont le déroulement est simple dans la majorité des cas.
Pendant l’opération, des lésions d’organes de voisinage de l’utérus peuvent se produire de manière exceptionnelle : blessure de la vessie, de l’intestin ou des vaisseaux sanguins, nécessitant une prise en charge chirurgicale spécifique.
Un des principaux risques est un saignement qui peut être important, une transfusion sanguine peut être nécessaire.
Après l’intervention, la femme peut être gênée par des douleurs, et comme pour toute intervention chirurgicale un hématome ou une infection (abcès, péritonite) risquent de survenir.
Les suites d’une césarienne :
La durée d’hospitalisation peut être un peu plus longue que pour un accouchement par voies naturelles.
Un traitement anticoagulant est généralement prescrit durant quelques jours pour éviter un risque de phlébite, avec le port de bas de contention.
La maman pourra allaiter.
Que se passe-t-il après une césarienne ?
Après une césarienne, il est tout à fait possible d’être de nouveau enceinte. Et un accouchement par voie naturelle peut être envisagé (sauf cas particulier de nouvelle « obligation » de césarienne programmée).
Il est d’usage de demander à la maman d’attendre environ une année avant de concevoir un autre bébé afin que la cicatrice se referme.
Si quelques jours après une césarienne, en rentrant chez vous, vous avez de la fièvre, vous avez des pertes de sang, vous avez une forte douleur au ventre, vous ressentez une douleur dans le mollet, contactez vite votre gynécologue, l’hôpital ou la clinique où vous avez accouché, ou encore un service d’urgence.